Depuis un certain temps je n’émets plus d’exclamation quand une information ou un film me présente la douloureuse vision d’un humain assassiné… mais je viens de voir le film « Munich » de Steven Spielberg : je me suis exclamé.
Je me suis exclamé car l’assaut nocturne mené par le commando palestinien « Septembre Noir » contre les appartements des athlètes Israéliens aux J.O. de Munich en 1972 est un pogrom, la première victime gisant sur le sol, dès lors, un frère humain, l’évènement, l’action, n’ayant pas figure civilisée, plaçant ses auteurs à un niveau que ma plume elle-même se refuse à écrire.
Spielberg s’est livré dans « Munich » – thriller politique – à un essai sur l’empathie et le stipule fort bien pour qui ne considère pas que les « bonus » des DVD soient là pour ne pas être vus, ce qui d’ailleurs explique qu’on se donne la peine de présenter des « bonus » sur les DVD : pour qu’ils ne soient pas vus, évidement !
Quoi qu’il en soit, pour ceux qui possèdent la vérité sioniste comme pour ceux qui possèdent la vérité antisioniste, aucun commentaire objectif n’est possible. Spielberg, vivement critiqué par ces deux camps devant lesquels tout devrait s’effacer, déverse malgré certains empêchements pendant le tournage, justement, un essai-torrent d’images déferlantes permettant de mieux localiser les manifestations archaïques des uns et des autres.
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