Qu’est-ce que l’homme ? quelle est la voie de son évolution ? quel est son but ? Dire que l’homme Papacito est seulement écrivain, youtubeur, scénariste, pose un embrouillamini de problèmes : difficile dans ces conditions d’en dire quelque chose de responsable alors que ce ne sont certainement pas là ses seules qualifications. A moins que vous soyez islamiste et/ou vous mêmes dans un sombre Moyen Âge boueux à la Monty Python (1), il est facile de se rendre compte que Papacito, une fois de plus, nous montre de quoi l’âme est capable : ne retrouve t-on pas (ou plutôt ne trouvait-on pas encore il y a peu dans nos universités) – malgré certaines modes anglo-saxonnes mal venues – des bizutages issus des dérisions rituelles à l’encontre des coutumes « saintes » comme jadis « la messe des fous » dans les monastères hérités de notre histoire ?
Universellement, du Gabon au Japon, d’Australie en Occident, l’Ancêtre (du latin antecedere « parti avant les autres ») est à lui seul la vie tout entière écoulée, tantôt bienveillants, tantôt cruels, pour tous ils sont les gardiens de la source de vie, pour tous ils étaient là bien avant que notre vie cesse à son tour de s’écouler.
Et que penser d’un Dieu qui regrette lui-même ses actes et ce faisant dit clairement ce qu’il en pense ? Vous offre à décrypter ce qui est bien et ce qui est mal ? Seuls les islamistes (encore qu’ils ne soient pas les seuls…) ne comprennent pas leur livre saint, eux qui croient encore de nos jours qu’il est possible de faire du tort à un « Dieu tout puissant » : tous ces troubles et complications en islam, pour ne pas dire tous ces feux de l’enfer, ont pour origine les puissances psychiques de pillards et esclavagistes musulmans qui ont eu leurs heures de gloire en lisant… les grecs et en s’emparant par le sabre du papier aux chinois, permettant une large et rapide diffusion du coran, suite du judéo-christianisme.
Aujourd’hui de nombreuses religions sont désintégrées, et si les temples de Pékin se visitent, disons-le tout net : la politique religieuse en république populaire de Chine est de la politique. Quoi qu’il en soit, en France, Europe, péninsule de l’Asie, la vie avait un sens pour l’homme du Moyen Âge… Dieu avait créé le monde et l’avait créé lui-même dans un dessein bien défini : le ciel ou l’enfer. L’homme du Moyen Âge avait une relation avec un Dieu qui s’occupait de chacun, récompensait les bons, punissait les méchants, on pouvait demander à l’église « le pardon et la grâce »… il suffisait d’y entrer pour être pris en charge : une parfaite psychothérapie.
Ceci dit il semble qu’une Loi veuille que l’énergie ne se perde jamais. L’énergie à l’origine de la construction des cathédrales est toujours là et demande à être utilisée. Mais où est-elle passée ? … dans des créations et le film « Heaven’s Gate » « La porte du paradis » de Michael Cimino avec ses 5 H 25 devenue 3 H 36 en atteste (2).
Evidement Papacito n’est pas Michael Cimino… mais le nom du premier homme a avoir marché sur la Lune est « Neil Armstrong et pas Raffic ou Abdel-Bachir » voilà ce qui arrive « quand il n’y a plus de trucs grecs à traduire » (Crépuscule Des Titans pages 176-177).
* * * * *
Venu pour honorer et venu pour sanctionner, Papacito a sa façon de prêter l’oreille aux voix des ancêtres qui sont en lui et d’emblée
« dédie ce livre à tous les courageux chevaliers de l’Histoire, aux carlistes, aux Vendéens, aux esclaves africains déportés, à nos valeureux soldats de la Première Guerre mondiale, aux Juifs du Vel d’Hiv’ et à toutes les autres victimes innocentes des crimes de la République. »
Nous regrettons quant à nous – bien après l’effondrement du cosmos de notre Moyen Âge – que « les lumières » du XVIIIème siècle ne se soient pas tournées aussi vers l’intérieur. La science ? La science c’est mettre en équation avec une intelligence humaine des constats qui n’expliquent rien. Les lumières ? le temps des créations de l’homme par sa pensée, la raison contre l’irrationnel… bref, nous avons pris l’habitude d’apparaître tout ce que nous ne sommes pas.
Car enfin devons-nous encore avoir à prouver la religiosité de l’homme ? La forme d’innocence qui va avec ? La spiritualité fait partie de l’histoire des idées. Pas d’accord ? Pourtant, en cas d’urgence « c’est plus fort que vous » vous vous exclamez « Nom de Dieu ! ». Oui, c’est plus puissant que vous et nous devons discuter de l’image et de son interprétation sans une autre foi qui est de ne pas tenir compte de l’autre… Et ce n’est pas la peine d’en « jurer des bons dieux » sous prétexte qu’ils sont de nature – et qu’ils soient de nature n’est pas rien – religieuse ! Depuis la nuit des temps, depuis la sombre caverne et la forêt nous usons de symboles religieux pour nos lois, démons et dieux. « La lumière ?! » Freud, lui au moins, savait « nous apporter la peste » en fondant la psychanalyse !
Un livre de Papacito est toujours un puissant stimulant moral, sans peur de l’autre… et si ses punchlines sont dignes du personnage de Bérurier dans les livres de la série des San Antonio de Frédéric Dard ou d’un repas de chasse (entre hommes…) (3), sans en avoir l’air et avec une certaine rudesse, cela éduque à « la totalité de l’être » (4).
Après quelques explications préalables pour se mettre en jambe, les chapitres, aux contenus historiques parfaitement documentés, se suivent, de reprises en avancées, nous livrant les clés de toute une époque, faisant se frôler parfois jusqu’à se confondre, le comique et le tragique :
Roland, Charles Martel, Hugues Capet, les cagots, la première croisa… la bagarre !, Louis VI le gros, la croisade des albigeois la bagarre !, le courage, l’honneur et la foi au Moyen Âge, Philippe Auguste, gangster et gentleman, la [vraie]justice au Moyen Âge, des hommes et des cathédrales, la croisade des enfants, Saint Louis, les couilles inter-pyrénéennes, la médecine, une bataille au milieu des croisades, Philippe le Bel Jacques Chirac en plus salaud, Bertrand du Guesclin la couille bretonne demi-sel, les sens de l’homme médiéval, la guerre de 116 ans, devenir un chevalier, l’adieu aux titans.
Le mythe du héros est ainsi posé sous différentes formes : tous les peuples de toutes les époques ont eu leurs héros, voici ceux sélectionnés par Papacito. Voici aussi quels sont ses mythes. Et ils ne sont pas descendus d’un étage comme chez tant de nos contemporains qui se retirent du monde par la consommation… pour n’aller nul part. Combien d’ailleurs sont capables de mener leur vie dignement – c’est-à-dire debout, pas à genoux – même avec un cerveau parfaitement constitué ?
C’est que nous n’écoutons pas nos ancêtres qui nous diraient en premier que la vie est courte… ce qui est loin d’être une erreur intellectuelle ! Tout autant que les histoires autour d’un Dieu tout puissant peuvent être considérées comme bien gentilles mais néanmoins fausses, il n’en demeure pas moins que, véhiculées par des millions d’hommes et apaisant bien des souffrances pendant des siècles, elles sont des vérités psychologiques… éternelles (uno).
Le Crépuscule des Titans sait nous rappeler que nous ne sommes pas les locataires de l’appartement France, ou des singes au lieu d’humains (5) : non, la France est notre maison, notre propriété, notre famille et comme l’écrit Papacito :
« Je te propose, cher lecteur, de t’accompagner entre enfer et paradis. Attrape une solide torche, aiguise ton courage et suis-moi ! (…) Allons saigner et mourir pour presque rien, allons cracher à la gueule de Satan les armes à la main. Ce sera la dernière bataille pour l’honneur, toi et moi, coude à coude, aurons le privilège d’avoir mené ce combat abandonné de tous les lâches qui nous entourent. Sois mon soutien comme je serai le tien jusqu’à ce que nous embrassions notre mort certaine. »
* * * * *
Vous l’aurez remarqué il n’a pas été question pour nous d’axer cette critique sur les lourdes capacités créatives de phrases chocs de l’auteur. Non. Et nous ne nous inquiétons même pas d’une certaine humanité qui n’existe pas puisqu’elle ne regarde pas ce qui existe : vous êtes pour la plupart d’entre vous des hommes conscients de ce que vous êtes et faites. Vous êtes des hommes qui existez, le reste est de la « mythologie journalistique de carriéristes ». Ces carriéristes ne comptent pas, ils sont hors des vérités psychologiques éternelles (bis) et puisqu’il est tant question de « quête de sens » dans nos médias rien ne vaut que de vivre pleinement cette volonté que l’on aurait bien raison de qualifier de « divine » en nous. Voilà de quoi occuper chacun.
« Nous ne sommes pas des criminels communistes ou nazis qui veulent imposer leurs systèmes pervertis à la masse, nous sommes des chevaliers ! C’est-à-dire que nous sommes les vecteurs historiques des lois naturelles et œuvrons d’abord sur nous-mêmes, avant d’essayer de faire la leçon à nos contemporains. C’est en devenant des modèles que nous convertirons les autres. »
♦
(1) Monty Python and the Holy Grail: Bring Out Your Dead – YouTube
(3) Dans les campagnes, certaines traditions perdurent, genre s’enduire le bâton de chair de moutarde : le dernier qui a vidé son broc devant se taper la moutarde de son voisin de gauche ou de droite ; ou encore dans la catégorie « jeux drôles » se saisir de nénesse – l’innocent du village – et d’une part de tarte aux pommes pour en enduire son entre jambe voire la glisser du pouce à l’intérieur même de sa personne… tout cela bien sûr dans une ambiance bon enfant ne visant finalement qu’à « créer du lien ».
(4) La totalité de l’être ? méditer sur ce qui est écrit plus haut : « Et que penser d’un Dieu qui regrette lui-même ses actes et ce faisant dit clairement ce qu’il en pense ? Vous offre à décrypter ce qui est bien et ce qui est mal ? »
(5) Critique d’Eloge de la force de Laurent Obertone – l’Evangile selon Obertone – Le Mouvement Vers Rien (01-rien.org)
