Masada, le film, ne risque pas de passer sur nos écrans qui ont contractés la lèpre de la pensée collective et une certaine stérilité intellectuelle : l’homme d’aujourd’hui est devenu simple pensionnaire d’un établissement insalubre d’élevage qu’on appelle « France ».
Si ce film a pu passer sur Antenne 2 quand j’étais jeune, il n’en est plus question aujourd’hui. Nos normes collectives ont changées. Cinq millions de musulmans sunnites, salafistes, wahhabites – le chiisme et son rigoureux clergé étant toujours à mettre à part (1) – prétendent chacun à l’estime universelle. Chaque vision « unique » du Coran se considérant comme « supérieure », une supériorité qui nous accable autant que l’importation du conflit proche-oriental et la détestation de tout symbole israélien par de nouveaux venus, missionnaires en république. Comme tout homme de bon sens, je ne vois dans tout cela aucune bienveillance, rien de transcendant, aucune vérité salutaire. Dans certains cas se manifeste même une folie malfaisante, surtout quand l’objet « Coran » ou « l’antisionisme » sont déclarés hors de discussion, emprisonnés sans recours dans le piège de leur possession exclusive de la vérité : un comportement totalitaire dont nous cherchons justement à nous débarrasser. (2)
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