Réflexion sur l’islam en France ou la liberté expliquée au monde musulman – Désintéressement vs soumission

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Demander aux organisations identitaires musulmanes en France ce qu’il en est de cette religion dans notre pays, c’est demander à un hypocondriaque ayant lu un article sur la tuberculose de ne ni tousser, ni cracher : l’effet produit sur le musulman sera inévitablement de l’entendre se lamenter, en somme, de l’évolution de notre civilisation qui laisse aux religions une place secondaire pour des raisons de vision médiévale, de déshumanisation hypocrite de la femme et autres sinistres sociaux que les français rejettent en masse, le mysticisme ayant déjà régné sur nos terres durant tout notre moyen-âge.

L’enthousiasme des masses occidentales semble aujourd’hui avoir disparu et rare sont les groupes faisant preuve d’un véritable zèle sacré pour la cause politique ; si « les grands de ce monde » se prosternent devant les princes saoudiens – accordant des honneurs à des porcs – le citoyen lambda sait aussi que nos diplomates ne sont, au fond, que de « fieffés salauds » (1) et qu’il n’est tout au plus qu’une poignée d’homo politicus compétents par siècle, nous permettant de nous élever, nous et notre prochain.

Au fait que l’islam soit à travers le monde  incapable « d’administrer » ses royaumes et ses propres « mystères » entre ses ouailles qui ne se supportent pas les unes les autres, s’ajoute le fait que ce ne sont certes pas des musulmans amoureux de leur propre pouvoir collectif qui en France peuvent relever le niveau : ainsi où qu’il se trouve le quidam au contact des musulmans n’a plus qu’à déployer sa vie de façon … à convenir aux musulmans. Cet islam, aussi autoritaire que retardataire, produit de l’ombre et nous n’avons pas connaissance qu’il y aurait en lui plus de bien que de mal (2).

Pourtant, il existe une probabilité que le bien soit en islam – comme dans toute l’humanité –  le plus fort : si la destructivité y avait été prépondérante, l’islam aurait déjà péri de son propre fait. Cela n’a pas été le cas. Si une telle probabilité existe, il existe une probabilité pour que la vie avec l’islam continue sous une forme plus ou moins supportable ; en tout cas pas plus insupportable que la futilité de nombreuses autres aspirations idéalistes, pas plus insupportable que – finalement – tout ce qui est humain, trop humain.

Il est également humain, trop humain, chez les religieux quels qu’ils soient de se contenter de présenter des slogans de tolérance et de paix par-dessus « les expériences » tragiques et majeures faites sur autrui : l’ombre des religions est tellement grande – les chrétiens l’ont majoritairement compris – qu’il est impossible de ne pas en tenir compte : cela s’appelle assumer ses responsabilités, ce qui est bien autre chose que de se montrer assimilé par le diable… la « repentance » est une belle formule mais les regrets quand on ne supprime rien de ses défauts, n’incitent pas à traiter les religieux avec des égards qui leur seraient dus : il n’y a aucune raison d’accorder aux religieux plus d’égards qu’ils n’en ont pour les autres.

Et des égards, il ne faut pas trop en attendre d’un islam dont la spécialité est de jouer des coudes : la pratique du monologue et l’usage de slogans grossiers (3) voilà deux choses dont l’islam devrait s’aviser sérieusement… car si l’islamophobe frappe à la porte, pour le moment seuls têtes et queues de porcs ont été déposées devant des mosquées par de rares vers de terre ; islamophobie certes, mais à l’occidentale : il ne viendrait pas à l’idée de nos compatriotes de traiter les musulmans comme les musulmans, chez eux traitent autrui, autrement dit il n’est pas question en France de traiter les musulmans avec des méthodes et pratiques musulmanes.

La voie du développement commençant nécessairement en soi-même, le bon exemple étant la meilleure méthode d’éducation, le fait pour des musulmans de se trouver en France et pourvu qu’ils soient « de bons musulmans » ne doit que les emmener à davantage d’achèvement dans leur foi.

Vouloir faire une chose de ce genre est en France, pour tous, possible.

La démocratie est une somme de fonctions que n’offrent pas les pays musulmans puisque lorsqu’on est seul il n’y a pas de réflexion possible. Deux fonctions c’est la possibilité de juger ce qu’il y a dans la main gauche et dans la main droite, regarder la gauche et la droite d’en haut est une troisième fonction permettant de voir qui tire de mauvaises conclusions ; enfin pouvoir passer derrière soi-même et se voir en vérité est immense : tout cela s’appelle la Liberté.

Si le Prophète se rendait sur une haute montagne – dans sa vie quotidienne ! Par Allah que les musulmans en sont loin ! – c’est pour signifier l’état d’élévation de sa conscience et n’est-il pas appris par le coran le danger que représentent les clivages ? (4) Hélas ! Les musulmans sont hypnotisés et malgré les avertissements coraniques, ont perdu conscience de tout le reste … et naturellement ont perdu conscience d’une bonne part d’eux-mêmes. Il est grand temps pour l’islam de redescendre sur terre, de cesser de se mettre à l’écart, de cesser de penser par la lorgnette de son égoïsme que chaque acquisition ou progrès de l’humanité se traduit par une perte pour dieu !

Certains points de vue (5) acquis par la république, la démocratie, le progrès se heurtent aux intérêts particuliers de religieux de tous horizons qui s’affirment « Contrôleurs des Lois de Dieu sur la Terre » et veulent tout régenter : ces « braves gens » ont connaissance de l’existence du mal mais absolument pas conscience qu’ils portent en eux la part d’obscurité nécessaire à le mal reconnaître et le projeter sur « le juif qui ne fait rien qu’à contrarier allah »  « le sioniste »  autrui.

Mais de république, de démocratie et de progrès l’islam n’a pas soif. Et pourtant la république en soi offre à l’homme une liberté divine devrions-nous dire ou, en tout cas, une liberté à l’image de la liberté totale d’un dieu qui n’a pas à obéir à un état psychique particulier : cette attitude, c’est le désintéressement, loin, très loin, dans l’au-delà de toute soumission.

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(1) « Ce sont de fieffés salauds, ces diplomates ! » Gebhard Leberecht von Blücher, général qui commanda l’armée prussienne contre Napoléon à la bataille de Waterloo en 1815.

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(2) Voir notre article 

(3) Voir notre article 

(4) Le Prophète était un peu commerçant, tout de même !

 

(5) Voir nos vidéos « Ethique du Rien »

Et

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