La France Djihadiste d’Alexandre Mendel – Analyse-critique

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Tout le monde n’est pas vertueux. Les dirigeants de nos états démocratiques essaient de se comporter « correctement » ou, du moins, mieux que si nous n’étions que des millions de personnes agitées par leurs bas instincts animaux et les côtés vicieux du sauvage ; quoi qu’il en soit notre niveau de moralité est en tout cas humain, plus humain que celui de millions de crocodiles, de loups, d’hommes des cavernes : cela, c’est Daesh.

A travers le monde les djihadistes entendent mener l’humanité vers une « voie nouvelle » et en France les musulmans, au risque d’être confondus avec ces derniers, ne s’engagent pas avec précision contre la nature de cette volonté de domination. Et ce silence atteint les multitudes.

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La France Djihadiste d’Alexandre Mendel, que le lecteur prendra ou ne prendra pas en main, est un livre précieux dont les indications inspirent de nombreuses réflexions. Mais si vous prenez en main ce livre précieux, il sera trop tard : vous y trouverez une enquête sur le phénomène djihadiste dont il ne vous restera plus qu’à débattre, ce que l’auteur même sollicite.

Certes l’islam est déclencheur d’imaginations, de phantasmes puis naturellement de suppositions, de spéculations basées sur des observations mais l’objectivement réel est, pour le moins, irritant.

Irritant car elle est forte l’excitation que procure les vidéos de Daesh, irritant car personne en France il y a trente ans n’aurait pensé qu’un problème religieux pourrait être aujourd’hui une affaire extrêmement sérieuse nous touchant personnellement. Dans ces conditions il est déjà miraculeux que les couches de notre population, fouettées par l’imagination anticipante des pro ou anti islam, n’en soient pas venues davantage entre elles aux mains. Mais l’optimum a été dépassé depuis l’école Ozar Hatorah de Toulouse.

Notre société n’a plus grand-chose à faire de la métaphysique – et encore moins du salafisme – y préférant la psychologie. Mais de la psychologie consciente de ses responsabilités, le public n’a qu’une vague idée au profit du tout-psychologisme, qui se détourne de l’examen critique du réel faisant place aux spécialistes de l’hypothèse qui commentent la tache sur l’écran de notre inquiétude comme un test de Rorschach. Mais cela permet à beaucoup interprétations et revenus complémentaires. Mais « eventus docet », c’est l’évènement qui enseigne, les massacres de chiites au Yémen, les séries de meurtres sur notre territoire, ont montré que la violence existait bel et bien en islam et pour ainsi dire ubiquitairement.

Un état général de l’humanité, en tous temps et en tous lieux : il y a une certaine histoire de l’homme au cours des ères passées et donc aussi une histoire de l’esprit ; lois, conditions sociales, croyances, façons de considérer les choses, rien de cela n’est arbitraire, mais historique. Le plus ridicule étant que les musulmans, en quelque sorte, prétendent ne pas appartenir à ce monde, ce qui explique certainement que nous les ayons sous les yeux. Reste que pour les salafistes, nous sommes des mécréants et des ignorants, soit… mais nous sommes aussi hermétiques au moyen-âge, aux automatismes primitifs, aux révoltantes projections de psychopathes qui n’enlèvent rien à la valeur du mythe religieux en lui-même, quand bien même ces choses peuvent être jugées stupides et exagérées.

L’Arabie Saoudite qui associe profession de foi islamique et épée sur son drapeau, portant haut les germes de la maladie, répand un message on ne peut plus clair et net, où dialogue et pluralité des opinions ne sont pas les bienvenus. La méthode visant à confondre critique et insulte, critique et offense, montre à elle seule que nous allons à la catastrophe tant il est vrai qu’il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre. Pourtant de grands théologiens réformistes dès le XIXème siècle, tel Mohammed Abduh, affirmaient que le temps du djihad comme guerre sainte était révolu : le coran est en effet riche en ambivalences ; songez que le seul « verset de l’épée » annule cent autres versets coraniques qu’il n’est pas question de supprimer ou le coran n’est pas sacré, ni même une Œuvre à considérer sous plusieurs plans – comme Hamlet ou la seconde partie de Faust qui caractérise les pôles extrêmes entre lesquels peut psychologiquement se mouvoir un chef d’œuvre littéraire – mais un roman arabe pour les masses : il n’est donc pas d’appel plus clair à l’interprétation que ce fameux « verset de l’épée ».

Et si l’on ne peut l’entendre, c’est que l’on n’est qu’un primitif : rien n’empêche, dès lors, d’adorer une boîte de conserve vide, au lieu d’un livre plein, pour lui accorder la même valeur de fétiche. Car certes, ô gens, il est partout des ignorants de la richesse de la gnose islamique, mais si le djihad était aujourd’hui un combat intérieur, l’islam ne serait pas en guerre : celui qui mène une guerre intérieure n’a ni le temps ni l’envie de combattre les autres…

* * * * *

Alexandre Mendel n’a reculé devant aucune difficulté pour nous livrer « en direct » une enquête sur l’état du djihadisme en France. Un document remarquablement « vivant », d’une perspicacité impitoyable à travers un tour de France de lieux sélectionnés par lui pour leur aspect signifiant.

Lunel, depuis 2013 au total vingt-cinq Lunellois sont partis en Syrie. Même le New York Times en a parlé. Alexandre Mendel y fait du porte à porte, tombant sur une base musulmane aussi résistante que possible à l’idée de répondre au centre des questions posées. Mais pas forcément avare de commentaires dès qu’il s’agit de faire part de motifs « islamiquement respectables » à la haine de l’occident, sur la base d’une culture religieuse succincte, tel ce jeune qui lui propose d’aller voir

« les endroits où vivaient ceux qui sont morts dans le chantier (sic) d’Allah ».

La suite, vous la connaissez : les attentats de se préparer, les fiches « S » de s’empiler, le musulman « non-officiel » d’assaillir et d’assassiner puis et enfin ceux qui ne sont pas Charlie de se manifester ; des imams à Brest, Montpellier, Stains, Roubaix, Nice, et toujours pas de manifestation musulmane condamnant – totalement – cet islam-là, « non officiel ».

La question est alors inévitable : si le territoire psychique des musulmans de France est déjà, pour ainsi dire subrepticement investi, qu’en est-il de notre territoire national ? Ou comme le demande Alexandre Mendel

« Et si l’Etat Islamique avait ouvert des succursales un peu partout en France qui, telles des grains de maïs chauffés à blanc, s’apprêtaient à péter comme du pop-corn, partout dans le pays ? ».

Lyon, Toulouse, Bruxelles, de salles de sports en cafés, de restaurants en MJC, de mosquées clandestines en associations de quartier jusqu’aux salles de prières à la campagne : partout en France sans que le citoyen lambda en soit avisé, il est possible à qui ne les recherche point d’être « visité » par les « victimes de notre société », en pleine détresse, habitées de visions positives sur le paradis d’Allah, d’images d’un monde avec des plats bien garnis, des femmes luxurieuses qui s’offrent en des visions voluptueuses aux désirs sexuels refoulés, des images de richesses temporelles (!), de fantasmes, la vie réelle ne servant qu’à la prière … pour finir en « exercices spirituels à la kalachnikov », meurtriers, où l’individu est prêt à payer de sa vie la conquête du « pain suprasubstantiel »  qui peut seul rassasier sa faim.

Devant ces mirages des sens du paradis d’Allah, un autre mirage illusoire, celui du vivre-ensemble qui s’est forgé historiquement en prêchant dans un premier temps à droite l’existence d’« une colonisation positive mythique » qui n’est pas un fait mais est LA raison pour laquelle nous avons droit à un « vivre ensemble mythique » de gauche (1) ; gauche laissant ce développement social et cet appel de principe aux moins favorisés tandis que, par fortune autant qu’instinct, cette gauche-là aspire pour elle-même à une autre totalité…

Et n’allez pas vous imaginer qu’Alexandre Mendel sous estime âme et réalité de la vie musulmane, mais il demande un ancrage :

« Parlez ! Dénoncez ! Manifestez ! Puisque vous me racontez qu’ils salissent votre religion, boutez-les hors de France.»

car de ce voyage en djihadie, de la recherche de dialogue il n’obtiendra que :

« Toi, je t’ai dans le viseur »,

véritable parcelle de la situation globale.

Mais pas question de baisser pavillon « soudainement, la vérité s’est abattu sur la France. Comme un missile largué dans une salle de concert. »

Et Alexandre Mendel de nous remettre en mémoire combien du rap haineux considéré comme art à la solidarité aux palestiniens par l’antisémitisme, les « signes avant-coureurs étaient nombreux.»…  mais – comme tant d’autres – il ne précise pas, pour être complet, que si l’intuition domine (comme le voudrait la droite), le risque est grand de vivre par-delà le concret. Pour la gauche, honnie soit l’intuition car elle tend à faire « bon marché » des données concrètes, même évidentes. De ce fait et hélas l’unilatéralité, pour laquelle nous avons en revanche de remarquables aptitudes, nous invite à voir les choses sous un seul angle et une seule perspective et les ramener aux principes gauche-droite, qui sont autant de spécialisations utilitaires.

Et que font les djihadistes ? Visiblement, ils connaissent ces deux perspectives mieux que nous ; deux perspectives qui se complètent et par-dessus lesquelles ils s’imposent, parvenant ainsi à se soustraire à leur contrôle. Ainsi à la fois les djihadistes usent des influences ambiantes dans lesquelles baignent les ouailles sous leur joug, mais aussi jouent au conditionnement intellectuel et sentimental psycho-physique : l’islamiste est de la race des seigneurs – nos frontières sont « zéro » dira Abaaoud – un nouveau nazisme, non-héréditaire, est né.

« Et pourquoi c’est toujours les juifs qui alimentent la haine ? Derrière chaque personne en France qui est contre les musulmans, il y a un juif (…) »

Un air bien connu, un modéré qui s’exprime et nous ne devons pas sous-estimer que depuis l’apparition du prophète, les arabes sont le peuple élu (2), ce qui n’est pas rien. L’instinct de puissance fait le reste : les juifs, les sionistes qui dominent le monde, sont une araignée géante réparti en chaque juif vivant individuellement… Il faut vraiment nous prendre pour des individus falots tombés de la dernière pluie pour la ramener de la sorte dans un domaine qui ne nous est pas étranger, dont l’inflation a plongé l’Europe dans le chaos douze années durant.

« Je me souviens d’un chauffeur de taxi de Tel Aviv, francophone, qui s’était énervé quand je lui avais parlé de gaza. Avec un accent israélien à couper au couteau, il hurlait accroché à son volant, en faisant semblant d’être sur le périphérique parisien, et pointait du doigt par sa fenêtre comme s’il remontait l’A1 en direction de Roissy : « La Courneuve ? Votre Gaza ! Saint Denis ? Votre Gaza ! Un jour, ils vous enverront des roquettes depuis leur quartier ! Vous verrez ! »

Nous aussi nous souvenons d’un taxi de Tel Aviv : « En France, quand les muslims auront le feeling (pose de la main sur le cœur) qu’ils peuvent prendre le pouvoir, vous vivrez à l’israélienne… »

Nous n’avons donc pas fini d’en entendre sur le camp de concentration de Gaza, camp de concentration qui abrite selon l’organisation mondiale de la santé un ghetto classé huitième mondial pour le taux d’obésité. De quel esprit sort l’expression « camp de concentration de Gaza » ? Un esprit rétrograde vers un niveau que l’on aurait voulu oublier depuis longtemps : celui où singes et porcs mettaient en œuvre la religion nazie (3).

« Parmi les agglomérations les plus touchées par la vague djihadiste, Lyon, qu’on imaginerait volontiers bourgeoise et paisible, fait très fort. Plus de cent lyonnais sont partis rejoindre l’Etat islamique. La ville s’enorgueillit d’être celle qui compte le plus de mosquées d’obédience salafiste en France – une vingtaine. »

« Je vais à Toulouse dans le quartier de la Reynerie. La police me prévient :

« C’est ce qui se fait de pire au Mirail.»

Je ne suis pas déçu de ma visite. A peine garé au pied des immenses tours du quartier, je vois débarquer deux femmes en burqa. Je n’en avais même pas vu à Molenbeck ! (…)

J’ai envie de connaître ce quartier qui a vu partir une vingtaine de ses jeunes pour le djihad. Sans l’entremise d’internet. Ici, c’est dans un parc que les barbus venaient prêcher la guerre sainte. Fabien Clain, le recruteur d’origine réunionnaise, lié à l’Emir blanc, y venait faire son footing et donner des cours d’autodéfense. L’islam est du genre clandestin. Au lendemain des attaques du bataclan, un journaliste d’iTélé me dit :

« il n’y a qu’à se pointer à La Reynerie… on est sûr de voir des perquisitions ! »

Bingo ! A la différence de Bruxelles ou de Lyon, l’islamisation de Toulouse est plus diffuse. Moins cantonnée à un seul quartier. Le Mirail y est représenté en force dans les rangs de l’Etat islamique. C’est là que se trouve l’université du même nom (rebaptisée Jean Jaurès), connue pour ses nombreuses manifestations de la gauche radicale et pro-palestinienne. Mathieu Guidère qui y enseigne l’islamologie n’y voit pas un pur hasard : 

« C’est un lieu où le terreau révolutionnaire de gauche est important, où des jeunes étudiants expliquent à longueur de journée qu’il faut se révolter contre l’Etat. Mettez ça à côté d’islamistes et ça fait un cocktail détonnant. On est passé de l’anarchiste tendance Fraction armée rouge à l’Etat islamique en quelques années, au Mirail. L’islamisation de l’université y est pour quelque chose. »

Nombreux seraient d’ailleurs les convertis à se fournir en idées anar’ dans cette université jouxtant l’un des quartiers les plus dangereux de France. Le Mirail, c’est un tissu de mosquées chocs, plus ou moins officielles, où l’étranger et le journaliste ne sont pas les bienvenus, où le look à adopter est celui du salafiste, où le vendeur de pneus à la sauvette croise l’imam autoproclamé qui, lui-même, suit un cursus à la fac, etc. Une vaste pétaudière. »

Les no go zones existent,

la « raqqaïsation » des grands ensembles urbains, les cités décrites comme salafistes,  bas de survêtement qui laisse apparaître les chevilles et kamis par-dessus, jilbab pour ces dames, et … Alexandre Mendel de faire mouche :

« Mais quand même… ces petites filles qui sont habillées avec un jilhab devant la mosquée…alors qu’elles sont loin d’être pubères… »

Une réflexion qui ne déplaira pas à Waleed al Husseini (qui vient de signer chez Ring) qui a déjà, sur son Facebook, porté l’attention des internautes vers ce sujet à plusieurs reprises : devons-nous y voir une enfant rabaissée à un plan inférieur de son humanité pour qu’elle reste toute sa vie en dessous d’elle-même ? Ou devons-nous y voir pire ?  

Alexandre Mendel ne trouvera pas de compensation à Marseille, Aix ou ailleurs, de partout nous est transmis sans malentendu possible une situation collective. Une situation sur laquelle semble régner une espèce de convention qui exclue, pour malheureusement dire, d’en parler ouvertement.

Et pourtant c’est en famille que certains partent au Levant, tout comme « les services de renseignement ont observé chez les djihadistes un phénomène de clan qui rend difficile la remontée d’informations concernant des départs. »

Et Alexandre Mendel de nous montrer une autre réalité : l’imam de Drancy détesté des musulmans, les parents de djihadistes et leurs explications à Maghreb TV et toujours une argumentation musulmane liée au conflit israélo-palestinien, ce qui nous donne donc …  cinquante musulmans à manifester un mois après les attentats du Bataclan.

« On objectera les nombreuses photos de profil, sur Facebook, de jeunes arabes tenant dans leurs mains une pancarte :

« Pas en mon nom ! »

Mais qui se souvient de les avoir vu brandir d’autres affichettes : « Pas au nom de l’islam ! »

Vous trouverez dans « La France Djihadiste », le Dark Web, l’internet qu’Alexandre Mendel rebaptise Cheikh Google qui participe à déresponsabiliser les imams par un vice rédhibitoire majeur très répandu qui consiste à ne pas compter avec l’homme réel, vous trouverez les annonces sur le nombre de sites bloqués qui ne tiennent pas compte du nombre de sites ouverts en même temps, l’entrainement des djihadistes, les stages de formation appropriés et dynamiques, autant d’éléments qui exercent une influence inflationniste sur l’individu : le moi se sent comme pluralisé alors qu’en réalité il est repoussé à l’arrière-plan tout en préservant paradoxalement les pieds sur terre à l’individu : le martyr est un des rares élus.

Mais dans « La France Djihadiste » vous trouverez aussi les réseaux mafieux et leur stratégie, la zakat, les arnaques, un certain savoir-faire pour améliorer le monde … sur la base d’un effondrement de la cote de la vie.

Alexandre Mendel a perçu une unité dans le concert global du « n’importe quoi » entre de bien petits personnages, leur vanité personnelle,  un besoin infantile de se faire valoir, le tout drapé de façon significative et impressionnante dans une comédie sociale inhumaine.

« Une guerre entre français, de différentes origines, sur fond religieux, est impossible, martèlent les experts du vivre-ensemble. C’est oublier le Liban, c’est fermer les yeux sur le Kosovo, c’est croire qu’un déchirement de type nord-irlandais n’est pas concevable entre français mécréants et français musulmans. C’est oublier, aussi, que dans certains quartiers, en Europe, sont déjà à majorité musulmane. C’est oublier qu’il n’y a pas si longtemps, la France a connu une milice musulmane au cœur de la Loire-Atlantique. Rien que ça. »

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Tandis que les musulmans se présentent et sont présentés comme les premières victimes du djihadisme, Alexandre Mendel démontre brillamment que le musulman officiel est loin d’en être un ; l’enquête met également un terme à la crédibilité d’individus médiatiques dont nous serions tentés de croire qu’ils sont possiblement corrects.

Pourtant, il existe d’injustes préjugés sur l’islam, un véritable obscurantisme, c’est aussi un fait.

Mais un crime est un crime et celui-ci implique toujours un vaste réseau complice. Nos gouvernements successifs ont contribué à rendre possible ces attentats par leur gabegie, certaines lueurs secrètes de satisfaction s’allument dans le repli de nombreuses âmes musulmanes et il n’est absolument pas démontré, les crises s’amoncelant, qu’existe une constitution qui nous soit favorable en tant que réaction contraire dans cette communauté : l’honorable public ne se doute pas le moins du monde combien il côtoie lui-même le mal de près.

Si l’islam est un peuple d’un milliard six cent millions d’individus, son intelligence et sa morale civique semble s’en trouver diviser d’autant en raison même de cette accumulation grégaire : cela est la base même des crimes collectifs. Vous comptez sur la protection de l’Etat ? Les bergers ont déjà vendu des armes aux loups…. Quant à l’attitude de défense chronique des musulmans contre toutes accusations, elle n’a pas encore « libéré » le justicier que chacun porte en soi, dont on sait très bien jusqu’où il peut aller.

Mais l’aube de la clarté ne pointe nulle part  entre mouvements artificiels, cerveaux hystériques, individus se croyant incarner des personnages de héros de cinéma de bas étage dans un immense cirque et une monstrueuse parade, toute l’Europe assiste en Chamberlain au danger qui menace. Certains serviteurs ont établi de faux bilans et peuvent être loués par leurs maîtres, Alexandre Mendel n’est pas de ceux-là, en appelant naturellement chacun à plus de responsabilité, immédiate, si nous ne voulons pas nous laisser ravir notre liberté individuelle.

Le Mouvement Vers Rien, quant à lui, n’est pas un tribunal et n’a comme unique base que la nature que rien ne peut empêcher d’être impitoyable, sanctionnant toujours les erreurs commises sans égard pour les circonstances atténuantes, sans se soucier de savoir si le sujet était conscient ou inconscient de sa faute. Vous avez bu de l’eau dont vous pouviez vous douter qu’elle était empoisonnée ? Vous voilà mort car vous n’avez pas atteint le niveau de conscience pour lequel vous étiez fait.

Bienvenue dans le monde réel.

 

 

 

 

   

 

 (1) Certes la colonisation « a fait du bien », à nos dieux guerriers d’entreprises privées, à nos gouvernants, nos administrateurs,  experts et mafieux qui se sont remplis les poches et si le mythique général de Gaulle était la probité la colonisation c’est, malgré toute cette probité de façade, le scandale de la piastre, la concussion, la pourriture … en fin de compte, les indigènes, nuls politiquement et économiquement – tout au plus faisaient ils parti de la faune et de la flore – qui n’avaient pas chez eux de droits, ne sont-ils pas nous aujourd’hui ?

« L’habitude ayant été prise d’accepter que les africains soient présenté comme « de grands enfants simples et passifs » – et certains l’acceptant encore – le même mécanisme demeure… mais c’est le « grand public » occidental qui est pris aujourd’hui par ses dirigeants comme « grand enfant simple et passif ». Quand on ne commercialise pas directement son temps de cerveau disponible. Face à la saloperie coloniale soutenue par Jules Ferry, la gauche prendra soin de défendre les opprimés mettant sur le papier des modifications politico-sociales en affirmant qu’elles apporteront solution à des problèmes aussi profonds que l’acculturation et les désespoirs qui l’accompagnent.

Mais les racines profondes du mal n’étant pas touchées, les « libérés » de l’oppression ne visent qu’à renverser le sablier, c’est-à-dire remplacer leur position extrême par une position contraire. C’est ainsi qu’hier le communisme est apparuc’est ainsi qu’aujourd’hui un certain islam s’installe, l’islam d’un Allah persécuteur des hommes, d’un Big Brother islamique au combat dépassé : le savoir n’est pas la foi, pas plus que la foi n’est le savoir. Le savoir par la foi n’existe pas et cette formule cherche en vain à surmonter l’abîme qui sépare ces deux termes en nous ramenant à un comportement politique cinq cent ans en arrière. Indésirable. Source : https://www.01-rien.org/france-concussionnaires-france-big-brother-laurent-obertone-analyse-critique/

 

(2) Voir notre vidéo Critique de l’islam

 

(3) Voir notre étude sur le nazisme

 

 

 

 

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