Etre humains avec le Mahon Meir yechiva francophone à Jérusalem – Vers une solution au Proche Orient

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Avertissement

Aussi différents que soient vos points de vue sur la religion (1) , aussi différents que soient vos points de départ respectifs, il s’agit ici de les faire converger et se rencontrer avec l’âme empirique de l’individu humain. Le simple fait que vous soyez en train de lire ceci est un pas important, un pas de cinq mille ans, placé une fois de plus entre vos mains. Votre vie vécue, obscure ou éclatante, dépend de vous : mesurez la puissance « divine » placée entre vos mains… ou vivez comme des animaux.

Aujourd’hui seuls les individus isolés semblent capables de développement… nous ignorons combien d’individus sont capables de développement et nous ignorons quelle peut être la force de leur influence sur leur entourage : l’époque est-elle prête ou ne l’est-elle pas ?

Quoi qu’il en soit, si Dieu n’est pas une réalité, la croyance en Dieu est une réalité psychologique. De la pire des aliénations à la meilleure des fécondités, la trace de cette réalité psychologique est notre activité en tant qu’humanité, activité qui a fait couler beaucoup d’encre et de sang.

Mais, quant à cette réalité psychologique « Dieu » et tout ce qui en découle de processus religieux, les hébreux se distinguent clairement par leur Torah, la Torah d’Israël… car seule la Torah demande SA PARTICIPATION à  l’homme, tandis que le reste du monde enseigne par la soustraction, pas par l’addition.

 

Avant-Propos

Nos descendants n’auront pas de quoi nous remercier si, alors que nous sommes censés accroître et embellir l’espèce humaine, nous laissons derrière nous des hébreux tantôt exterminés par des lois intolérables, tantôt étouffés par des concepts politico-religieux étriqués.

Il est naturellement bien plus facile et confortable de gaspiller la richesse du savoir des hébreux, accumulé au cours d’une histoire tumultueuse, que d’enseigner aux hommes des choses qui ne peuvent être apprises qu’avec effort et de tenter de les élever.

Il n’est pas question ici de nous débarrasser de tout ce qui a pu être dit sur les figures du Christ et de Mohammed depuis des siècles de traditions et d’enseignement : la position qu’ils occupent dans notre univers mental doit être en accord avec leurs propres convictions de prophètes, sans refuser le monde conceptuel que cela implique, comme le christianisme et l’islam l’ont fait jusqu’ici par abdication de l’intellect.

Les effets produits sur l’homme par le Christ et Mohammed sont des idées armées du pouvoir de motiver les actions, mais ni le Christ ni Mohammed ne sont réellement présents parmi nous. Les hébreux, si, ce pourquoi il existe un institut d’étude de la Torah nommé Mahon Meir, à Jérusalem.

C’est une raison suffisante pour ne pas attendre davantage à vous présenter les fascinants éclairs de la raison humaine, depuis les profondeurs de leurs ramifications dans le coeur et l’esprit des hébreux, jusqu’à nos civilisations que les enseignements du christianisme et de l’islam ont tenté de dégager. En provoquant chacun une cassure du monde, cassure sociale et scientifique, déshumanisante, tandis qu’un moyen-âge tout en mysticisme et en mauvaises interprétations réduites au minimum se veut aujourd’hui seul univers métaphysique et nous tue.

Il est vrai que les livres, d’une façon générale, exigent une compréhension humaine qui effraie le monde – et l’on peut bien comprendre pourquoi il en est ainsi – alors que l’esprit moderne a besoin d’être guidé et que nous savons combien les hommes sont désemparés face aux monstruosités auxquelles nous sommes confrontés.

Nous avons toujours été frappé par l’opinion apparemment largement répandue selon laquelle le judaïsme est inaccessible… et cela est vrai : il y a quelque chose dans le judaïsme qui ne le rend pas facilement accessible… on pouvait d’ailleurs dire exactement la même chose de la psychologie tout au long de son premier demi-siècle d’existence. Mais le Machon Meir est un institut qui, à plus d’un titre, nous place devant un devoir intellectuel aussi bien qu’éthique, dans un monde plein de mal et d’amertume où de bonnes choses se présentent de temps à  autre… toute chose étant à considérer et observer avec soin.

Et c’est aussi un enjeu important de ne plus considérer la religion comme une puissance de lien (religare) mais bien de la considérer au contraire dans son sens le plus réel comme une « prise en considération soigneuse, le fait de réfléchir, d’observer » (religere) qui est le concept antique à l’origine du mot « religio ».

Ainsi le fondement du judaïsme n’est pas la crédulité – « de l’imaginaire » dira Lacan –  une source d’imitation (du Christ) et de soumission (à Allah) : au contraire ! au contraire ! Le judaïsme n’offre pas cette « lamentable conception de l’âme » dira Jung : le judaïsme propose une conduite de la vie qui est le centre même de l’expérience religieuse, consistant en un devoir intellectuel et éthique permanent. Ce pourquoi l’antijudaïsme mène d’étroits petits esprits à considérer que si les soldats de Tsahal ne violent jamais de femme palestinienne, c’est par racisme… alors même que cette confrontation de l’homme-hébreux tout entier avec son monde est l’authentique preuve que le judaïsme n’est, quant à  lui, pas qu’un pur bavardage.

On dit que le monde contemporain est malade, on dit qu’il est en crise et si nous nous souvenons bien, ce mot ne doit pas être pris à la légère : « crise » désigne toujours un sommet dangereux dans une maladie… ce pourquoi avec l’état d’Israël c’est une espérance de renouveau qui fleurit en ce point précis de notre monde, ce pourquoi il y a aussi en ce lieu une nuit originelle à se manifester avec violence…

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VERS UNE SOLUTION AU PROCHE-ORIENTETAPE 1/2

Les faits sont simples : aujourd’hui l’état des choses est le même qu’auparavant… 1 est aujourd’hui, 2 est hier. La généalogie des palestiniens les situe sur la terre historique des hébreux. On ne sait rien d’un état de palestine avant 1964. Il n’y a pas de avant, puisqu’il n’y en a jamais eu et la situation est la même qu’auparavant : les palestiniens ne sont pas des hébreux sur leur terre historique.

Les palestiniens sont apparus comme peuple en 1964, bien après les défaites des armées arabes pour s’emparer chacune pour son compte d’une portion de territoire ; sans aucune volonté de libérer une quelconque palestine, mais avec une détermination parfaitement « en ordre » dite « antisioniste » d’exterminer les juifs, tel un vieil empire égyptien.

Il existe un musée de la palestine, vide. Chaque peuple en effet construit des musées à la mémoire des grands anciens, pour faire le rappel de leur oeuvre, pour exposer un contenu conforme à  leur originalité. Il n’y a rien dans le musée de la palestine, puisque de grands anciens, à part hébreux, il n’y en a pas. S’il n’y a pas de culture originale correspondant à  la notion de peuple, il n’y a pas de peuple colonisé : il n’y a donc pas de colons et de colonisation en Israël (2) .

 

Qu’est-ce qu’une Yechiva ? Une Yechiva ou Yeshiva est un centre d’étude de la Torah. Le Mahon Meir, au nom de Eliezer Meir Liphshitz, soldat de Tsahal tombé durant la guerre de Kippour, est un institut d’étude de la Torah à Jérusalem, créé en 1974 par le Rav Dov Bigon qui en est son directeur jusqu’à  aujourd’hui. Au Mahon Meir, des cours ont lieu en hébreu, en anglais, en français, en russe et en espagnol. Sont donc accueillis des élèves parlant ces langues, des quatre coins du monde. Il compte aujourd’hui 400 élèves. Il existe aussi une branche féminine du Mahon Meir appelé Mahon Ora et qui compte environ 60 élèves, et des cours d’apprentissage de l’hébreu sont donnés en concordance avec le ministère de l’éducation israélien(ne). La section française du Mahon Meir est dirigée par le Rabbin David Partouche.

 

https://meirtv.com/fr/

 

Le rabbin découvre toujours avec étonnement que « le bon public »  demande à  en savoir davantage sur le judaïsme… bien que ce qu’il sache au départ, c’est son judaïsme et que ce n’est pas le judaïsme du tout ! Mais ce n’est pas pour rien que le récit biblique a situé une pleine et entière harmonie entre les plantes, les animaux, les hommes et Dieu dans le symbole du paradis : pour qu’il soit question d’alliance universelle. Et si la conquête de la conscience – fruit le plus précieux de l’Arbre de Vie – marqua la victoire de l’homme sur la terre, reste que l’homme doit remporter encore une plus grande victoire sur lui-même : prendre conscience de ce qu’il pense (3)

Que chrétiens et musulmans se considèrent une grande famille ou Oumma importe peu et – disons-le avec le sourire – il n’y a pas que les primitifs qui n’ont pas de prénom propre : les Lambert, les Haddad ne viennent-ils pas dîner ce soir ? Chacun d’entre eux n’est pourtant ni les Lambert ni les Haddad…

 

Retour sur soi-même

 

Si l’éducation permet relativement l’adaptation au monde extérieur, l’acceptation de sa personnalité totale, l’adaptation au Soi, dépasse de très loin la puissance mécanique de nos forces éducatives. Si les Lambert et les Haddad sont une masse en mouvement, seuls les individus – Samuel, Yaël, Jason et aujourd’hui les internautes anonymes – peuvent résister qui prennent appui dans leur monde intérieur… et y possèdent un hâvre sûr, leur Israël.

Il n’est nul besoin d’être juif pour s’intéresser aux enseignements du Mahon Meir : il suffit d’être un individu qui ne s’interdit pas de vivre en dehors d’un parti pris, de préjugés, de craintes, il suffit d’être un individu capable d’ouvrir la porte de son monde intérieur, il suffit, en somme, de vouloir être un homme instruit.

La découverte de soi est authentique, vitale, et pour cette raison une source de joie. Pourtant, tous n’ont pas les mêmes réactions dès qu’il s’agit des juifs : le non-juif risque à tout moment d’être catalogué philo ou anti sémite par le hurleur médiatique qui se prend pour un brillant analyste de l’histoire… qui a cette particularité de ne pas être rationnelle.

Si vous sentez que vous êtes de ceux qui, parmi les hommes, comprennent que nos cultures vont de travers parce que chacun va de travers, vous êtes bienvenue dans le monde de ceux qui cherchent à se redresser eux-mêmes. Et si vous êtes juif, vous êtes bienvenue au Mahon Meir pour retrouver les données qui font de vous intimement, un hébreu.

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Nous devrions avoir mieux conscience que notre façon d’étudier un livre est une manière juive, rabbinique, de lire. La méthode grecque consiste à ne pas étudier le livre pour lui-même mais pour avoir la clé sur ceux qui l’ont écrit. Est-il besoin de dérouler les rouleaux de l’histoire grecque, sans réponse, y compris spirituelle ? Le spirituel a sa réponse dans la façon d’affronter le monde. Les hébreux ne font pas de prosélytisme : la méthode de lecture rabbinique est, en soi, une illumination bien suffisante qui propose pour chacun un effort vers un acte de création, un effort vers un but.

 

 

Le juif chtonien existe

Si nous nous intéressons au juif ancien – ou juif de Sa terre – que nous appellerons « juif chtonien« , cela veut dire que nous nous intéressons au juif qui n’a pas été élevé dans le christianisme ou autre, mais dans sa propre symbolique, sa symbolique hébraïque.

Et cela est d’une importance humaine immense, qui ne laisse aucune place aux différences dites raciales, des rabbins éthiopiens se manifestent dans la Torah et quoi de plus naturel – pour celui qui contient en lui-même que les races n’existent pas – quand « l’Osiris de tout un chacun » est l’idée d’une âme individuelle, immortelle ?

Cette ouverture à l’humanité et à sa psyché totale concerne toutes les religions, car parler de « Dieu » ou du « Dieu en devenir dans l’homme » est une activité psychique vitale dite fonction transcendante … pourvu que la métaphysique se développe dans le cadre de la raison – au sens large – et de la conscience de nos limites humaines.

Ainsi dans le projet d’existence des jeunes juifs qui passent par le Mahon Meir, il s’agit de répondre au spectacle affligeant qu’offre le monde. La compréhension entre les hommes est en effet le plus souvent une « révélation aussi divine qu’absolue » et ce serait presque comique si ce n’était tragique : comprise tout de travers… il est donc juste que le Mahon Meir s’attaque en premier aux problèmes de sa communauté, au lieu de fabriquer pour les autres des mystères obscurs.

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Michel CAUTAERTS – Psychanalyse et mythanalyse des perversions – « Je tu(e) il »

« La lecture traditionnelle de l’histoire d’Adam et Eve souligne surtout la faute de la femme en faisant de celle-ci la coupable et la tentatrice, reportant sur elle l’œuvre du serpent. Il s’en est suivi l’affirmation de l’infériorité de la femme et de la nécessité de sa soumission. Mais n’est-ce pas là confondre femme et féminin (3) ? En réalité, il se passe ici ce qui a lieu aussi dans la vie. D’une part, le moi croit se connaître alors même qu’il ignore son ombre et, d’autre part, dans le couple, chacun projette sur l’autre son complémentaire, le féminin ou le masculin, qu’il ne découvrira que par la relation et la confrontation à l’ombre et à l’autre. (…) Il faut le savoir, il y a un prix à payer pour acquérir une connaissance, pour devenir conscient de sa propre existence et de son identité. »

Nous notons donc que ce prix à payer n’a rien à voir avec cette atteinte aux droits humains consistant à couvrir les femmes de sa propre ombre, dite burka : il n’y a strictement rien à négocier à ce sujet (4).

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Le plus important étant que, contrairement à beaucoup d’autres écoles de théologie de n’importe quelle confession, personne ne sorte porteur de la vérité métaphysique … mais que chacun comprenne bien, comme l’explique la vidéo ci-dessus, qu’il est pourvu d’une âme humaine comme les autres, dans les profondeurs de laquelle agit une image de Dieu.
L’image de Dieu – qu’il s’agisse de Nirvana ou de Tao (5) – vous l’allez voir – est pour l’humble être humain familière, historiquement universelle et évidement représentée par d’autres observances religieuses, chacune avec le concept qui lui soit propre.

 

Yahvisme et taoïsme.

Il s’agit, avec le Taoïsme, de faire intervenir dans la sphère de l’esprit le critère de la vie saine, par l’équilibre entre la contemplation et la méditation sur les faits, en cherchant sa place soit dans l’ordre de « la volonté des choses », soit dans « la volonté du Ciel » que nous appelons « volonté de Dieu », ce qui est exactement la même chose.
Il est difficile de comprendre le sens du Tao asiatique, puisque rien que pour le Yi-king (le livre des transformations du Tao), il est rare qu’une traduction occidentale (notre conseil : Maître Yüan-Kuang) en rende le sens… ce qui est aussi le cas de la Torah. Mais le Taoïsme c’est l’Asie et l’Asie c’est 62 % de l’humanité. Ainsi 62 % + les 38 % du reste du monde par le croissant fertile = 100 %.
Pour comprendre et contenir en soi tout cela, il faut avoir un reçu un enseignement formulé par de grands éducateurs : tel est notre cas avec le Mahon Meir.

Ainsi il existe une énergie nourricière dans l’univers et à observer les évènements de la vie – du crime dans notre rue aux crimes contre l’humanité – on peut se demander si « l’homme tient de la statistique ou si la statistique tient de l’homme » : ce pourquoi les asiates ont mis au point un oracle nommé Yi-king pour comprendre leur position dans le Tao.
Et si l’on comprend bien que le yahvisme – nous entendons par là « la parfaite compréhension de Yahvé » – est égal au Taoïsme, on ne fait que suivre une ligne qui se dessine depuis des millénaires à travers l’histoire spirituelle de l’humanité.

Le Tao présente le principe du petit cercle dans le grand.

Le Moi et le Soi.

Autant de cercles que l’on retrouve dans les panoramas qui s’offrent de l’infiniment grand à l’infiniment petit, pour peu qu’on s’y réfléchisse.

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Dès lors que Yahvé est à la fois composé du bien et du mal, il a fallu aux patriarches hébreux comprendre le contradictoire et le paradoxal d’un Tout…
… très précisément d’une totalité noire et blanche, d’un inconscient noir, d’un inconscient lumineux, source de toute créativité et de toute destruction, contenant en lui-même la vision de nos archaïsmes et de la « Jérusalem céleste » ; soit « une totalité ouverte à l’infini auquel nous ne pouvons par nature accéder, mais qui fonde entièreté et intégrité de tout humain ».

Une grande unité communautaire existe donc dans l’humanité et elle est à 100 %.

Comme vous venez de le constater – comme vous le constaterez encore mieux en observant notre évolution – il y a toujours eu au fil du temps des individus pour transmettre des traditions à des générations futures, pour comprendre quelle est la vraie tâche de l’homme … et les hommes qui comprennent sont de plus en plus nombreux.
Il n’est nul besoin de propagande ou de prosélytisme : comme le dit le vieil adage chinois : « L’homme juste qui est assis dans sa maison et pense juste sera entendu mille milles plus loin » ; dans les faits nous sommes de plus en plus unifiés par l’évolution qui nous a menée à internet… qui nous a permis de prendre attache auprès des enseignants du Mahon Meir.

« C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » Hébreux 10 : 31

Pour sûr, nous le savons depuis qu’un juif a découvert l’inconscient, s’assujettir sans esprit critique ou rejeter aveuglément les données de l’inconscient ne mène pas loin. Ainsi, pourquoi Jacob doit-il lutter contre l’ange du Seigneur ? Parce que l’ange – tout ange du Seigneur qu’il soit – le tuerait s’il ne défendait pas sa vie. Ultime rappel : notre humanité est faite de sang, il n’y a pas de dérogation à cela, même en prononçant des mots magiques. Et si l’individu n’accepte pas « la réalité », celle-ci imposera d’elle-même son acceptation avec tous les heurts fatals que cela comporte… comme lorsque Yahvé s’explique de son métal à sa substance philosophale : nous.
Si aujourd’hui Israël est une terre florissante là où il n’y avait qu’un désert desséché, c’est peut-être parce que n’y ont pas pouvoir certains locaux qui possèdent le nom d’Allah et se prennent pour l’eau qui créé la source… alors que l’eau se produit à l’endroit précis où l’on voit jaillir la source.
Jérusalem, la Jérusalem juive, voilà la source ; et si l’on trouve de Dieu des images innombrables, l’original, lui, est introuvable : c’est bien derrière nos images que se cache l’original… qui ne nous est pas accessible. Qui – et nous demandons bien qui – enfermé dans les limites étroites qui sont les nôtres, peut saisir et enfermer par le langage un être universel ? Oui, « le gros » des musulmans, mais à part eux, qui sont les derniers à faire bruyamment profession de foi de leurs préjugés personnels, qui ?
Plus personne.
La théologie rabbinique est pleinement consciente des faits. Et ne se contente pas que les justes soient des justes ; notre moi n’est que fétiche, nos mots ne sont que sophismes, notre foi enfantine est un obstacle pour notre pensée : autant de raisons de réviser nos formulations théologiques.

Le Mahon Meir est un lieu permettant des discussions intelligentes, à Jérusalem, lieu vivant qui se développe et se transforme sous nos yeux.

Dieu n’est pas une doctrine, Dieu n’est pas une invention de la philosophie : ce qui se révèle de Dieu ce sont des symboles, des images et il est important de réfléchir sur celles-ci, d’en parler et de les soumettre à la critique. Cela exige de penser alors qu’une petite minorité humaine pense, tandis que l’immense majorité remanie des préjugés. Bien entendu chacun a sa place dans la création … mais qui vénère un Dieu exclusivement bon devient vite présomptueux avec un sentiment d’infériorité portant à la soumission. Si, au contraire, on impute à la divinité – comme le fait le judaïsme – la formidable puissance des opposés, alors on peut prendre sa place de « modeste petite image de la divinité », par la conscience humaine.
Est-ce nous qui avons inventé l’idée du Tao ? Est-ce nous qui avons inventé Horus dans l’Egypte antique ? Non, la divinité est une constitution d’opposés qui se coïncident : une pyramide de feu à l’endroit, une pyramide d’eau à l’envers… naturellement ce ci-devant concept symbolique implique un essentiel : la réflexion morale sur soi-même ; jusqu’à se rendre compte que notre inconscient est infini ; jusqu’à se rendre compte que notre Soi est la totalité de l’être humain… qui n’est pas entier sans Dieu.
A chacun son symbole (5), le résultat étant ce conflit chronique qui a dévoré le monde chrétien et qui dévore le monde musulman.

Mais comme il y a des instituts psychanalytiques à Zurich, il y a un Mahon Meir à Jérusalem et comme nous venons de le voir, les gentils – alias les goyim – peuvent y apprendre comme les hébreux

– qui ils sont sur leur terre propre,
– de quelle nature est leur substance,
– quels sont leurs symboles dans lesquels ils doivent baigner, vers l’intérieur.

Nous devons nous comporter dans la droiture par rapport à ce que nous impose notre situation sur cette terre, notre culture donnée, originale pour chacun … l’attitude qui en découle étant forcément conforme à cette subjectivité, à cette individualité, à cette originalité de chacun (6) .

 

VERS UNE SOLUTION AU PROCHE ORIENT – ETAPE 2/2

On aura beau être logique, comme nous le disons souvent, l’histoire n’est pas rationnelle. Il y a donc des palestiniens dont la généalogie est de vivre sur la terre historique des hébreux. Ils sont bien évidement chez eux. Tout le monde est absolument chez soi, quel que soit le bout infini par lequel on examine les faits. Et qui dit infini, dit divin, puisque l’exploration de l’infini n’a ni avant, ni arrière… et que tout le monde va au-delà et en-dessous de la situation.
Quand on est autant dépendant de certaines données, quand on est autant unis par cette dépendance, c’est la voix de l’espèce qui devrait se faire entendre (7) : « Comment puis-je m’attaquer moi-même ? », « Comment pourrais-je le faire quand nous sommes les portraits si fidèles de notre espèce toute entière ? »
Pour 01-rien.org, toute autre voix est de la négation.
Les choses sont simples en elles-mêmes et ignorent les difficultés que nous avons à les comprendre.
Et quelle est donc cette logique ? Elle est logique première. Elle est logique à l’africaine, où l’on fait tout avancer sur une même ligne, ce qui ne demande pas une grand culture philosophique, mais où la responsabilité des conséquences est la responsabilité de tous. Une autre forme de science sociale où personne ne cherche à arriver le premier, où l’on cherche à arriver tous ensemble. La première moitié de l’histoire de notre humanité. Nos religions et philosophies impliquent la notion de responsabilité individuelle d’un seul, qui serait plus doué pour tous, le problème étant que beaucoup se croient des capacités supérieures à tout le monde  ; nous ne chercherons pas ici dispute quant au résultat ; et pour cause, cette seconde moitié est aussi évolution, l’évolution consistant à mettre beaucoup de temps pour réaliser ce qui apparaît après coup comme une « simple » déduction…

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Rien n’étant exclu, l’attitude religieuse conforme à soi-même n’en exclut aucune autre : vérité du Bouddha pour les uns, vérité du Christ pour les autres, on ne saurait soustraire les individus à un arbitraire humain autre que l’expérience vivante que les individus en ont fait, ce qui donne un sens à leurs vies, même si cette expérience est involontaire, puisque l’on ne choisit pas plus où l’on va naître que sa couleur de peau.

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Dans la nuit originelle qui se manifeste par nos réactions, survit le fait que chacun se sent offensé si l’on ne partage pas sa conviction religieuse ou philosophique : ce qui est beau pour nous doit l’être pour tous ! Il convient bien naturellement de convertir les mécréants à notre propre pensée afin de les préserver de l’enfer qui, en premier chef, se doit de tomber sur de tels renégats. Il faudrait donc sur de très nombreux sujets ne pas blasphémer pour convenir aux uns et aux autres. Les primitifs ne sont pas autrement vis-à-vis de ce qui leur est extra-ordinaire : ce qui ne vient pas de leur logique primitive leur est hostile.

A méditer sérieusement.

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A quoi bon, donc, « emmerder » volontairement avec la religion ? Outre que l’on s’abrutit soi-même – a-brutir veut dire rendre une brute – faute d’une éducation spirituelle adéquat, on ne vise pas, hélas, à ce que l’individu recherche son sens profond vers l’intérieur… on préfère y regarder à la lorgnette les singularités de son voisin, à l’extérieur !

 

Si en prenant recul dans le temps on regarde les Grecs – ces grands voyageurs qui se sont aussi trouvé intelligents de découvrir chez les autres de bonnes idées – on se rend compte que nous puisons nos explications et notre verve critique dans « le convenable » de la philosophie de l’époque où nous vivons ; du coup, les transformations des dieux Grecs devraient nous laisser songeur sur notre époque et les transformations que nous vivons, pour nous laisser dans la situation où nous nous trouvons avec nos « vérités proclamées ». Par ce recul dans le temps, nous le voyons avec toute la clarté désirable : nous ne savons rien des choses dernières. Et nous avons oublié les choses premières. Seul cet aveu nous restituera l’équilibre, par la modestie.

 

Vers une solution au Proche Orient

Nous pouvons avoir l’illusion de connaître la matière mieux que l’esprit … mais en définitive nous devons tous en faire l’aveu, avec beaucoup, beaucoup de modestie : nous sommes poussière. Situation politique et sociale, éparpillement religieux et philosophique, art, modernité … et – last but not least – Proche Orient islamique souffrant de la maladie de savoir-à-priori-tout-mieux-que-quiconque, tout étant classé obsessionnellement en bonne et due forme par les savants d’un islam qui préfère rendre l’âme en martyr que de la conduire, par la voie de différents niveaux de modestie, à plus de responsabilité individuelle, loin d’opinions et de hadiths inviolables… de banalité.

Aux palestiniens dont nous savons qu’ils n’existent douloureusement en tant que peuple que depuis 1964,
Aux juifs auxquels nous n’avons même pas à rappeler qu’ils ont été douloureusement absents un certain temps,
A tous nous affirmons que ces deux premiers niveaux de modestie devraient engendrer, chez des gens de bonne foi, un minimum d’hospitalité…
… hospitalité qui est naturellement une vertu moins importante que la Sainteté qui consiste à se faire la guerre.

Contribuer à la résolution des conflits individuels et collectifs par l’élévation à la conscience de leurs polarités contraires, voilà l’œuvre doublement civilisatrice à laquelle aspire le Mahon Meir. 

Mais ne soyons pas naïfs, certains antécédents – soit un terrible gâchis orné d’accusations sauvages – se sont attachés à l’histoire locale.
Si 10 % des allemands étaient en 1945 des psychopathes incurables, on trouve dans les pays arabes, tout en propagande et en suggestibilité démoniaque dont Daech (8) est la partie visible par tous, un pourcentage de population ivre de soumission donc, d’individus véritablement possédés dans l’islam. Quand bien même le problème territorial se trouverait une formule, des communautés musulmanes entières tomberont encore longtemps à genoux, implorant Allah de les délivrer des juifs. Et, s’il ne devait plus y en avoir, d’autres victimes seraient cherchées par ces démons.
Il est moins désespéré qu’il y paraît que le travail pas-à-pas qu’est l’éducation de l’individu soit la voie du salut, même si presse, radio, télé, réseaux sociaux, sont au service de la suggestion de masse ; cependant, c’est ainsi : les données de la nature visent à être dépassées, l’énantiodromie  étant ce phénomène qui permet qu’une surabondance unilatérale autoritaire dans une force, fait que cette force trouve inévitablement son opposition dans la nature…

La lecture de cet article est une étape : nous vous avons amené à observer, constater des rapports, des ressemblances, en tâchant de remonter à une source commune, parce qu’il y en a une.

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Il vous reste à découvrir plus avant la saveur particulière des conférences de l’inimitable quatuor Rony Akrich, Historiosophe – Ecrivain, Yoël Benharrouche, Peintre international – Rabbin, Ouri Cherki, Rabbin, David Partouche, Rabbin (sans compter de l’animateur David avec qui on aimerait que nos enfants se trouvent quand ils disent être « avec des copains ») … quatuor qui permet de plonger dans l’abstraction métaphysique avec de grands pédagogues sachant rendre réceptif le cerveau de chaque élève et de chaque auditeur d’internet, aucun cerveau n’étant sous-estimé : les preuves abondent en ce sens, tant dans les témoignages d’anciens élèves que pour ce qu’il en est de nos cas personnels…

Les enseignants du Mahon Meir font de leur établissement un outil pour tous ceux qui veulent comprendre la Torah dans sa traduction directe. L’appareillage critique qui est le nôtre (9) a visé ici à faire connaître cet établissement pour permettre un accès au judaïsme sans les habituels refoulements … de déséquilibrés, ce mot à la mode exigé par la presse sous subvention, dite presse libre, puisqu’il est évident que la subvention garantit l’état d’incorruptibilité… la réduction de la personnalité est en effet « la grande affaire » de notre époque et il faut une grande force de volonté pour se rassembler soi-même, vu la baisse de tension de la conscience actuelle où des hystériques tentent de nous anesthésier.
Cet abaissement du niveau mental, la réduction de la confiance en soi, l’accentuation de l’égocentrisme, ne donneront à aucun de vos enfants et aucun individu autre chose qu’une contrefaçon de civilisation avancée. Bien au contraire Israël, tel un bourgeon qui s’ouvre, deviendra pour vous grâce au Mahon Meir, cet état si petit dont sort ce qui est si grand, à l’image de vos enfants qui sont si grands à l’intérieur et n’attendent que de faire déboucher cet état à l’extérieur. Quant aux non-juifs comme nous, le Mahon Meir contribuera à vous libérer des convictions bizarres, des projets obstinés, des buts de soumission de ceux qui vivent en dessous d’eux-mêmes : ce qu’ils appellent le sacré.

 

A une époque où le nazisme, le communisme et les tendances antisémites continuent de nous menacer,

A une époque où ce lent retour en arrière est géré plus que combattu par nos gouvernements,

A une époque où l’antisionisme n’est qu’un antisémitisme amélioré dont tout est fait pour qu’il « s’améliore » encore au futur et sur lequel on peut ajouter que plus il change, plus il est la même chose,

A une époque où le regard philosophique ou religieux ne se double d’aucun sens moral pratique qui y corresponde (il est recommandé aux enfants palestiniens d’utiliser les méthodes d’assassinat de Daech sans que les soutiens communistes de ces tueurs-là s’en émeuvent, puisque le communisme vise lui aussi l’établissement d’une dictature ; quant aux ultra-minoritaires juifs orthodoxes antisionistes ils sont à défaut d’autre chose  – et cela confirme notre propos général – une réalité statistique…).

A une époque où les tueurs de Daech sont des « déséquilibrés » pas trop méchants et où on nous intime l’ordre de respecter « les maladies pas trop méchantes » qu’a l’islam pour lutter contre l’islamophobie,

A une telle époque que peut-il y avoir de plus important que de se soucier de l’esprit humain ?

Nous nous sommes quant à nous ici chargé d’une relative actualisation de vos connaissances vis-à-vis du judaïsme. Vous l’aurez compris la mystique juive implique un amalgame des parts céleste et terrestre. Ainsi il vous appartient en tant qu’individu d’advenir ce que vous êtes, dans la considération de « la volonté de Dieu ».
C’est donc bien le Mahon Meir que vous devez découvrir (et pas nous !) pour découvrir les idées du monde des hébreux, oui … mais en définitive pour une découverte du monde tout entier, pour vous y fondre.

 

En conclusion

Prendre attache auprès du Mahon Meir en tant que juif ou en tant que non-juif c’est se recomposer, se réaliser au niveau de son individualité. Mieux encore, en décuplant chacun de la sorte nos autoréalisations, nous décuplons les arborescences de l’autoréalisation de cette force plus grande que nous à laquelle l’homme se reconnaît comme étant attaché.
C’est sous le phare de l’espoir que nous concluons donc, par les dernières lignes de l’autobiographie du célèbre médecin-psychiatre suisse, plus d’une centaine de fois Docteur Honoris Causa, Carl Gustav Jung :

« Le monde dans lequel nous pénétrons en naissant est brutal et cruel, et, en même temps, d’une divine beauté. Croire à ce qui l’emporte du non-sens ou du sens est une question de tempérament. Si le non-sens dominait en absolu, l’aspect sensé de la vie, au fur et à mesure de l’évolution, disparaitrait de plus en plus. Mais cela n’est pas ou ne semble pas être le cas. Comme dans toute question de métaphysique, les deux sont probablement vrais : la vie est sens et non-sens, ou elle possède sens et non-sens. J’ai l’espoir anxieux que le sens l’emportera et gagnera la bataille. »

 

 

 

 

 

NOTES DE BAS DE PAGE

 

(1)

 

(2) On notera que les soutiens naturels et systématiques de la cause palestinienne sont des communistes, soit des partisans de la dictature…
Bien sûr il y a une souffrance palestinienne mais à qui la faute ? La première chose à faire pour libérer les mains des palestiniens c’est de couper les têtes de leurs dirigeants pour mettre fin à leurs escroqueries et autres détournements de fonds (voir Israéliens Palestiniens Ame, ombre et terre 1 et  2 où nous avons expliqué pourquoi les palestiniens sont en droit de se reconnaître comme peuple)
Quant aux individus, rappel : le principe même de la culpabilité n’existe tout simplement pas dans la nature quand il n’y a pas de moi humain conscient ; autrement dit, la faute humaine n’existe pas s’il n’y a pas d’humain pour prendre la faute en charge. De la même façon les israéliens et palestiniens nés juste avant pendant et après les grands évènements historiques de ce Proche-Orient ne sont pas coupables du tout des engagements contractés à leur naissance… et n’ont à ce sujet aucune culpabilité à avoir et porter. C’est selon nous, une clé pour la paix au Proche-Orient.
Il est bien entendu absolument malsain de porter la responsabilité d’autrui… quant à Gaza et son fameux camp de concentration,  Gaza est en 8ème place mondiale pour l’obésité des hommes, Gaza est en 3ème place mondiale pour l’obésité des femmes…

Quant au fameux « apartheid » en Israël une telle exagération dans le discours se remarque immédiatement. C’en est bien évidement le but : l’émotion de ce qui se dit limite la place de la pensée ; il est donc difficile de réfléchir à ce qui se dit, d’autant que la formule-slogan se borne à obtenir un but seul de perception.
Un tel mépris des souffrances endurées par les populations sous le réel régime d’apartheid en Afrique du Sud nous fait la plus mauvaise impression.

Petit conte moral…
« Un berger, qui menait son troupeau assez loin du village, se livrait constamment à la plaisanterie que voici. Il appelait les habitants du village à son secours, en criant que les loups attaquaient ses moutons. Deux ou trois fois les gens du village s’effrayèrent et sortirent précipitamment, puis ils s’en retournèrent mystifiés. Mais à la fin il arriva que des loups se présentèrent réellement. Tandis qu’ils saccageaient le troupeau, le berger appelait au secours les villageois ; mais ceux-ci, s’imaginant qu’il plaisantait comme d’habitude, se soucièrent peu de lui. Il arriva ainsi qu’il perdit ses moutons.
Cette fable montre que les menteurs ne gagnent qu’une chose, c’est de n’être pas crus, même lorsqu’ils disent la vérité. »

Ajoutons que les faits n’étant pas des inventions – ni faits pour que les théologiens de toutes époques et de tous lieux se fassent des guerres sans fin – ils sont là pour que nous en ayons une image plus juste. Que des philosophes critiquent les faits ne nous intéresse pas : les faits ne sont pas des concepts philosophiques. Ce n’est pas nous qui inventons des faits et des idées pour trancher la gorge d’autrui. Nous préférons nous donner du mal avec les faits.

(3) Puisque nous vivons des temps si éclairés, nous devrions savoir que la seule réalité avec laquelle nous sommes en contact premier est notre vie subjective et spontanée, donc pas notre vie délibérée, la délibération ayant toujours un cran de retard sur la réalité.
Nous ne vivons donc jamais avec les choses telles qu’elles sont. Nous préférons nos opinions à la vie réelle et nous croyons aux mots plutôt qu’aux faits. Nous avons une expérience bi-dimentionnelle plutôt que tri-dimentionnelle et l’on peut chercher un contact avec un Dieu dans une autre dimension… oui mais d’autres dimensions, y’en a-t-il et combien ? La réponse va de « non, il n’y en a pas » à « 11 dimensions dans « la théorie des supercordes« .
Tout ne se résume donc pas dans l’affirmation selon laquelle « une religion ou un Dieu est amour » ce qui par ailleurs veut naïvement imposer « je sais tout mieux que tout le monde ».

01-rien.org s’intéresse à l’histoire des symboles et à l’océan de souffrance dans lequel nous vivons cet amour où nous plongent les religions… nous nous demandons donc « qui plonge par amour les femmes dans le noir ? ». Une telle religion n’a tout simplement pas de sentiment humain… et enseigne à ceux qui ne la pratique pas :
– quelle est leur place dans une telle considération de l’autre,
– le niveau de patience avec l’autre de cette religion,
… et donc concernant « la justice » de celle-ci, ne soyez pas étonné que beaucoup la renvoient au diable d’où elle vient : ce que bien des musulmans appellent « islamophobie », c’est-à-dire la phobie de cette « intelligence-là ».

Rappel : en Occident les hommes dansent avec leurs femmes, les attentats moraux obscurantistes n’y ont tout simplement pas leur place car enfin, si on veut s’entendre avec les autres, il faut déjà se comprendre soi-même, sans quoi on reproche à l’autre ce qui fait défaut à soi-même. On haussera l’épaule devant de tels propos qui, a coup sûr, ne concernent que ce que l’autre devrait faire … et on affirmera sa grande responsabilité sociale qui, si elle n’est pas admise et reconnue dans la soumission, est une phobie que les autres ont de vous, naturellement !

(4) Le masculin est présent chez la femme : voir les grands-mères à moustache. Le féminin est présent chez l’homme, voir la coquetterie des vieux beaux, aux longs cheveux blancs, portant foulard au cou…

(5) Un Dieu créateur qui a créé 62 % d’asiates est évidement plus tolérant que ses créatures qui arrangent la parole de Dieu « à leur sauce »…

(6) Certains ont choisi une croix pour s’orienter et si la trinité est « perfection infinie » Père-fils-Saint Esprit, où se trouve l’élément féminin ? Où se trouve le diable ? L’élément féminin apparait en 1950 par le mythe de l’assomption de la vierge révélé à l’église (révélation continuée) et donc, où est le diable ? le diable est le cinquième élément. D’autres ont choisi la moitié de la lune comme expression de la totalité. En symbologie comparative il faut prendre en considération les croix préchrétiennes, primitives et préhistoriques, ainsi que l’histoire relative aux formes de la croix, des plus récentes aux plus anciennes.
L’on rencontre ici où là divers symboles d’origine préchrétienne, des croix ou étoiles au-dessus d’un croissant, la croix élément mâle, le croissant élément féminin.

A noter : Byzance avait le croissant comme emblème avant Jésus-Christ, les églises russes sont souvent surmontées – y compris de nos jours – du croissant et de la croix.

(7) Mais peut-être que les musulmans, qui ne sont pas à la hauteur de la parole d’Allah, estiment qu’ils ne seront pas libres tant que nous ne serons pas tous entre leurs mains ? On ne s’étonnera pas, dès lors, de l’attitude volontiers blasphématoire d’Allah, qui n’a jamais laissé les armées arabes remporter la victoire, au grand bénéfice de « l’entité sioniste ».

(8) Le problème de Daech n’est pas uniquement son territoire physique, mais son territoire psychique. De la joie du 11 septembre dans les pays arabes, à l’absence de détermination des musulmans de France après les attentats de Daech, aux propos fallacieux du triste Sieur Boubakeur, tout incite à la plus grande réserve vis-à-vis de l’islam en l’absence d’un message(r) cohérent. En définitive si notre destinée, c’est nous-mêmes, la destinée des musulmans, c’est eux-mêmes … et nous n’avons rien à faire de la bêtise atroce de qui que ce soit.

(9) Il ne nous est pas possible d’admettre qu’un livre quel qu’il soit ait été rédigé par Dieu ; il nous faut néanmoins prendre ces discours au sérieux, ce qui implique qu’on les critique lorsqu’ils contiennent trop de contradictions. Personne ne songerait aujourd’hui à interdire la critique des dieux de l’Olympe, nous ne demandons donc pas la permission de blasphémer : si une divinité est toute puissante, rien ne peut l’atteindre. Ladite divinité supposée, contrairement à ses fidèles, n’a pas besoin d’en remontrer… si certains fidèles en ont à remontrer à leur dieu, cela n’est pas notre problème.

Dans le cadre de cet appareillage critique qui est le nôtre, nous tenons à faire remarquer que le coran fut une révélation (pour ainsi dire) sur toute une vie pour le prophète, comme il pourrait l’être pour vous. La 18ème sourate – à travers un personnage énigmatique qui se trouve dans et en-dehors du coran – permet de « se glisser » dans un voyage dans le temps : peut-être bien pour une compréhension « non-anesthésiée » du coran de l’époque de Mohammed au coran de chaque musulman d’aujourd’hui, c’est-à-dire au coran de nos temps futurs… bien loin de la bigoterie d’attardés bédouins.

 

 

 

 

 

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